Bien connue au Québec, l’herbe à la puce ou sumac vénéneux (Toxicodendron radicans, anciennement Rhus radicans) est présente dans presque toute la province et de l’Amérique du Nord. À l’exception de son pollen, toutes les parties de cette plante contiennent une résine appelée urushiol, une toxine puissante qui risque de déalncher des réactions allergiques.
Écologie de la plante
L’herbe à la puce se retrouve un peu partout au Québec, en peuplement dense, à l’orée des bois, dans les terrains incultes et en bordure des routes et des cours d’eau. Elle peut se présenter sous trois formes différentes : rampante, buissonnante ou grimpante. Son feuillage lustré de couleur vert foncé en été devient multicolore à l’automne.
Elle se camoufle parfaitement dans la végétation environnante et sa sève est vénéneuse et renferme de l’urushiol, un allergène qui provoque une douloureuse inflammation de la peau à son contact. À l’exception de son pollen, toutes les parties de cette plante contiennent cette résine toxique. Elle provoque de terribles démangeaisons accompagnées de rougeurs appelées « dermatite à Rhus ».
Solution :
Il existe une méthode de contrôle écologique et efficace pour combattre cette plante indésirable. Contacter nos spécialistes à ce sujet !
Produit utilisé:
Le produit utilisé lors des traitements est une solution saline sans danger pour l’environnement ayant un faible impact sur le milieu. Il représente la solution la plus écologique pour le contrôle de l’herbe à la puce.
Méthode de contrôle :
Il est nécessaire de bien couvrir le feuillage des plantes lors de l’application de ce produit puisque c’est un herbicide de contact. Il faut prévoir de 2 à 3 pulvérisations par année avec le produit afin de bien contrôler une colonie d’herbe à la puce. L’effet d’une pulvérisation sur les plants se manifeste par une décoloration du feuillage dès la première pulvérisation. À la suite de la deuxième et troisième pulvérisation, survient un flétrissement et un dessèchement complet des plants. Le produit permet ainsi de diminuer significativement le niveau d’infestation de la plante (2 à 3 ans après le début des applications dans une colonie).